Les 3 antennes d’écoute et de formation de Choisir la Vie
Face à la solitude et à la détresse, l’écoute attentive des personnes est notre grande priorité. Qu’il s’agisse de femmes enceintes en détresse, de parents de jeunes filles enceintes ou de soignants confrontés à des dilemmes éthiques, notre souci premier est l’accompagnement.
C’est un engagement qui ne laisse pas de place à l’improvisation. Vu les enjeux humains, il requiert une formation sérieuse et continue, que nous nous attachons à dispenser.
SOS Femmes enceintes
Antenne d’écoute pour les femmes enceintes en difficulté
09 62 69 22 04
“SOS femmes enceintes” offre à toutes les femmes enceintes en détresse une écoute respectueuse pour comprendre leurs besoins et mobilise un élan de solidarité pour leur venir en aide.
L’antenne est active 7 jours sur 7, grâce à l’engagement d’une dizaine de bénévoles préalablement formés.
Mains tendues, détresses psychologiques… Grande chaîne d’entraide et de prière. Disponibilité pour l’écoute, prières et jeûnes.
Notre constat : L’immense majorité des femmes qui appellent souhaitent garder leur enfant, mais sont trop souvent contraintes à avorter sous la pression de leur entourage.
Notre engagement : L’écoute téléphonique, l’accueil et l’assistance aux femmes enceintes en difficulté est le cœur battant de notre association. C’est une tâche d’une grande exigence, mais aussi d’une grande beauté. Chaque jour, des écoutantes, formées et bénévoles, se relaient pour répondre aux appels de femmes enceintes en situation de détresse.
Autant nos détracteurs déploient d’efforts pour propager la culture de mort, autant nous voulons consacrer d’énergie pour les aider à accueillir la Vie.
Vous souhaitez rejoindre l’antenne d’écoute ?
Disponibilité : L’antenne d’écoute SOS femmes enceintes veut cibler des profils animés par le désir de défendre la Vie à travers un véritable engagement. Cet engagement réclame une disponibilité matérielle et psychologique, mais aussi des connaissances, une capacité d’accueil inconditionnel et une clairvoyance sur les faits, qui se départit de tout jugement personnel.
Formation : Une formation initiale est assurée par l’antenne, en plus de réunions régulières en visioconférence, pour des échanges de pratiques, des formations…
Relais professionnels : L’antenne d’écoute recrute également des profils de psychologue et de sage-femme, comme personnes relais.
Et les hommes… Ils ont aussi leur place pour être à l’écoute des papas, dont le rôle est crucial quand survient une grossesse. Deux bénévoles formés interviennent aujourd’hui à leur demande.
Ma fille est enceinte
Antenne d’écoute pour les parents d’une adolescente enceinte
07 62 03 72 20
“Ma fille est enceinte” est une cellule de l’association Choisir la vie dédiée aux parents d’adolescentes enceintes.
Nos écoutantes sont disponibles 7 jours sur 7. Elles leur ouvrent un espace de parole pour dépasser les peurs et parfois la honte. Elles leur présentent les aides et solutions diverses qui s’offrent à leurs filles. Ensemble, ils trouvent un chemin pour vivre au mieux la situation et en sortir grandis.
Notre constat : La sexualisation de plus en plus précoce des individus favorise les grossesses à l’adolescence. Cette expérience est vécue par de nombreuses familles. À 15, 16 ou 17 ans, les jeunes filles vivent le plus souvent chez leurs parents et tous se retrouvent démunis.
Si le nombre de grossesses des jeunes filles mineures tend à diminuer en France ces dernières décennies, elles sont interrompues par une IVG dans les 2/3 des cas !
Bien souvent, la jeune fille est pourtant désireuse de garder son enfant. Elle a besoin d’un accompagnement bienveillant et rassurant.
Notre engagement : Écouter, rassurer et aider les parents démunis et apeurés devant ces grossesses imprévues. Pour eux aussi, c’est un choc : leur enfant va devenir parent, à un âge où il s’assume souvent peu et reste en grande partie dépendant.
L’objectif est la bonne gestion familiale d’une situation de crise et la prise de recul pour qu’ils puissent accompagner leur enfant avec maturité, sérénité et sagesse.
Nos mains ne tueront pas
Antenne d’écoute et de formation pour les personnels soignants
02 54 01 11 24
ou 06 74 18 25 30
“Nos mains ne tueront pas” est une cellule de l’association Choisir la vie. Elle regroupe des professionnels de santé qui manifestent leur refus d’attenter à la vie d’une personne humaine dans leurs soins : avortement, euthanasie, IMG, ITG, IVG, pilule du lendemain, sédation profonde et terminale…
Cette cellule est dédiée à l’écoute et à la formation des professionnels de santé : médecins, infirmières, aides-soignants, pharmaciens mais aussi aumôniers.
Notre constat : Depuis 2016, la loi sur la fin de vie (Claeys-Léonetti) a introduit la notion de sédation profonde et continue jusqu’au décès. Son usage pose de nombreuses interrogations et cas de conscience. Des hommes et femmes de terrain déplorent une dérive euthanasique de la sédation. De nombreux témoignages concordent et font état d’une extension de cette pratique, en gériatrie, en cancérologie et parfois en soins palliatifs. Les sédations sont posées, sans mauvaise intention exprimée, mais en l’absence de questionnements profonds. La mort passive, comateuse et parfois accélérée des personnes en fin de vie se généralise. Cet abandon du discernement pousse les professionnels à échanger, réfléchir et chercher des solutions concrètes.
La situation est d’autant plus complexe pour les professionnels de santé que l’objection de conscience prévue par le Droit ne s’applique pas dans ce cas.
En chiffres : Aujourd’hui, il meurt 600 000 personnes par an en France ; 70% décèdent dans des institutions de santé. Sur ces 70%, plus de 50 % sont sédatés, soit plus de 200 000 personnes.
“Nous devons équilibrer sans cesse empathie et professionnalisme, afin d’éviter l’écueil de la compassion incompétente qui, pour éliminer la souffrance, fait éliminer le souffrant.”
Notre engagement : “Nos mains ne tueront pas” propose à ces professionnels de santé une écoute, une aide au discernement et des formations régulières. Le corps médical est confronté à un système qui le réduit aux aspects techniques de soins déshumanisés. Les réalités intérieures des patients âgés ou vulnérables sont de plus en plus méconnues.. Il est urgent de réintroduire ces notions, pour éviter de régler de manière plus ou moins expéditive ce qu’on ne parvient plus à comprendre. Nous devons entendre la souffrance des soignants et offrir des alternatives au désir de maîtrise et de toute puissance qui menace la dignité de la vie humaine.