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Comme chaque année, à l’approche du 28 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, une vaste campagne de promotion de l’avortement sera une fois de plus organisée par un florilège d’associations qui, sous couvert d’offrir la liberté de choix aux femmes enceintes, nient leurs souffrances et les précipitent toujours plus vers un acte aux lourdes conséquences physiques et psychologiques : la suppression d’une vie humaine, celle de l’enfant qu’elles portent.
Alors que la France enregistre en 2022 son taux le plus élevé d’avortements depuis 30 ans avec plus de 234 000 IVG, alors que le parcours pour recourir à l’IVG a été de plus en plus simplifié depuis ces dernières années avec l’extension du délai légal de 12 à 14 semaines, la suppression du délai de réflexion, la suppression de la condition de détresse, on voudrait nous faire croire que le droit à l’avortement serait encore menacé en France ! Mais de qui se moque-t-on ?
C’est une nouvelle date à marquer d’une pierre noire, dans la chronologie mortifère du droit français à l’avortement. Le 30 janvier, l’Assemblée Nationale a approuvé en première lecture l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution française.
Alors que la plupart des français sont accaparés par les préparatifs de noël, Emmanuel Macron s’apprête à faire franchir à notre pays un grave tournant historique dont les conséquences seront sans précédent.
Huit années se sont écoulées depuis la publication de notre livret de 12 pages intitulé « L’avortement, une douloureuse réalité ». Depuis, six lois, décrets et mesures dérogatoires sont venus compléter un arsenal législatif mortifère, qui a fait plus de 9 millions de victimes en France en 48 ans.
Alors que les yeux du monde entier sont rivés sur la violence qui se déchaîne au Moyen-Orient et que la France panse encore les plaies de l’attaque terroriste d’Arras, c’est par la voie de Twitter, le 29 octobre dernier, qu’Emmanuel Macron a annoncé la présentation en conseil des ministres d’ici fi n 2023 d’un projet de loi qui inscrira dans la Constitution la liberté des femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse.
Le 1er février prochain, le Sénat examinera en séance publique la proposition de loi visant à la constitutionnalisation du droit à l’IVG.
Le 24 novembre, profitant d’une niche parlementaire de la France Insoumise, l’Assemblée Nationale a voté à une large majorité le projet de loi visant à constitutionnaliser le droit à l’avortement en garantissant l’effectivité et l’égalité d’accès au droit à l’avortement.
Comme chaque année, le 28 septembre prochain, à l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, une vaste campagne d’affichage étatique viendra promouvoir l’IVG comme l’expression la plus fondamentale de la liberté de la femme.