Huit années se sont écoulées depuis la publication de notre livret de 12 pages intitulé « L’avortement, une douloureuse réalité ». Depuis, six lois, décrets et mesures dérogatoires sont venus compléter un arsenal législatif mortifère, qui a fait plus de 9 millions de victimes en France en 48 ans (enfants à naître, sans compter les traumatismes de très nombreuses mères en détresse). Face à l’urgence de la situation et dans un souci d’exactitude, il apparaissait nécessaire d’éditer une seconde version de ce livret, qui aborde les grandes lignes et la réalité de l’avortement (législation, conséquences, témoignages…). Toutes les dérives éthiques et morales actuelles découlent de cette transgression fondamentale, qui porte atteinte à la vie du plus faible, du plus innocent.
Qui plus est, trois faits marquants de l’actualité récente nous poussent
à agir :
- Le nombre d’IVG a atteint son plus haut niveau en France depuis 30 ans, constatait Le Figaro (source AFP), le 27 septembre dernier. « Au total, 234 300 IVG ont été enregistrées en France en 2022, soit 17 000 de plus qu’en 2021 et environ 7 000 de plus qu’en 2019 ». En 2021, le taux de recours à l’IVG a atteint 16,2 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Les mesures de simplification, assumées par les pouvoirs publics, contribuent à expliquer cette tendance inquiétante.
- Parallèlement, la natalité française est en berne, avec une baisse historique constatée aux deux-tiers de l’année 2023 (source Insee) : -7,2 % comparé à 2022… 2023 s’annonce comme : « La pire année depuis 1945 ». En 2022, la natalité avait déjà chuté de 2,2 % comparé à 2021. Chez les femmes de 25 à 39 ans, les statistiques sont négatives.
- Enfin, le 29 octobre 2023, Emmanuel Macron a annoncé la présentation en conseil des ministres d’un projet de loi pour l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution. La promotion de l’IVG en France, purement et simplement idéologique, nous pousse à rappeler ici des vérités élémentaires.
Nous transmettons ce livret à tous les parlementaires ainsi qu’aux présidents des conseils régionaux.