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Urgence : non à la constitutionnalisation du droit à l’IVG !

Le 1er février prochain, le Sénat examinera en séance publique la proposition de loi visant à la constitutionnalisation du droit à l’IVG.

Si ces derniers jours ont été marqués par une victoire relative avec le rejet, par la Commission des lois du Sénat de la proposition de loi visant à inscrire un « droit à l’avortement » dans la Constitution, le danger d’un vote favorable à une telle inscription n’en demeure pas moins bien présent, les sénateurs LR refusant, pour certains, de voir leur parti identifié comme opposé à l’IVG.

C’est la raison pour laquelle il est impératif d’adresser à nos sénateurs un courrier, avant le 1er février afin de les encourager à rejeter cette proposition en mettant en lumière les problèmes techniques, juridiques et philosophiques que pose une telle insertion d’un droit de vie et de mort d’un être vivant dans notre Constitution.

Non, l’avortement n’est pas un dogme intouchable et il est grand temps que nos politiques s’attaquent aux causes sociales de l’avortement et s’emploie à protéger les plus faibles davantage qu’à maintenir toujours plus ce drame incontestable qu’est l’avortement !

Voici quelques arguments pouvant être mis en avant pour justifier le rejet de cette proposition de loi auprès de nos sénateurs :

  • Notre Constitution ne saurait être un « self-service » normatif au sein de laquelle figurerait des droits de nature à séduire une partie d’un électorat mais incapables de se pencher sur les causes réelles de l’avortement.
  • La proposition de loi menace la liberté de conscience et la liberté d’expression : au nom de l’objectif d’effectivité de l’accès à l’IVG, on envisage la constitutionnalisation du droit à l’IVG au mépris de l’objection de conscience qui en constitue un obstacle mais qui est pourtant, également, une liberté garantie par la constitution.
  • Nous ne saurions accepter une vision matérialiste de la vie humaine où la destruction de la vie humaine devient une liberté humaine.
  • Cette proposition de loi est un échec de la solidarité et de la fraternité qui fait taire la véritable souffrance des femmes.
  • D’autres pays européens tels l’Allemagne, l’Italie ou encore la Hongrie ont prouvé qu’une baisse du nombre d’avortements était possible grâce à une volonté politique de prévention et non de promotion de l’IVG (ex : baisse de moitié des IVG en Hongrie de 2010 à 2021).

Ne laissons pas une nouvelle atteinte à la Vie s’opérer au sein même de notre Constitution !